La machine à bois
Quand on a acheté la maison, il était vite évident qu’il y aurait des tonnes de trucs à faire en menuiserie. Plutôt que de devoir passer mon énergie à courir derrière un artisan, j’ai décidé de me faire plaisir et d’acheter une bonne grosse combinée à bois Lurem (former S310).
Si on arrive à ne pas cesser d’avoir peur de la machine afin de ne pas y laisser des doigts, je pense que c’est un investissement hyper valable pour un autoconstructeur. Voici une liste de tout ce que j’ai pu faire avec cette machine :
- les appuis de fenêtres
- les cadres des velux
- le meuble vasque de la deuxième salle de bains
- la porte d’entrée, la porte de la chambre, la porte des toilettes sèches
- le podium de la baignoire
- les parquets chêne et châtaignier
- les lambris peuplier chant-contre-chant
- les ossatures des différentes cloisons (torchis chaux-chanvre // terre-paille banchée)
- un lit d’enfant
- des meubles de cuisine
- les toilettes sèches (la version mobile et la version fixe)
- les étagères du dressing et celles du cellier
- des tablettes un peu partout
- et j’en oublie
En revanche, les vraiment gros projets, je les ai laissés à un pote menuisier :
- les 5 portes en chêne pour la partie d’à côté
- le grand lit
- le réencadrement de la vieille porte de la salle de bains
Maintenant que j’arrête bientôt les travaux, la machine va trouver un nouveau logis, chez des amis où j’aurai encore la possibilité d’aller travailler. Je pense d’ailleurs que pour bien d’autres types d’outillages, les gros outils de menuiserie n’ont pas vocation à dormir chez les particuliers (ma machine n’a travaillé qu’un jour sur dix depuis que je l’ai) mais à être partagés, afin d’avoir pour les projets de taille moyenne une solution intermédiaire entre se faire chier avec du petit matériel et y laisser un bras chez un artisan (qui a d’ailleurs autre chose à faire).